samedi 1 septembre 2012

Le 33 rue des Vignoles

C’est un patrimoine vivant. Hérité de l’anarchisme espagnol, de la mémoire ouvrière et de la culture alternative. Une mémoire ancrée dans la vie de ce quartier du 20e arrondissement, aujourd’hui menacée de fermeture. Les travaux de rénovation coûtent chers et les négociations financières restent pour l’heure au point mort. Ce qui est en jeu ? Le maintien à Paris d’un espace autogéré des luttes, encore et toujours ouvert aux conditions du combat social de ce troisième millénaire.



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jeudi 16 août 2012

L'anarcho-syndicalisme aujourd'hui

La grêve à la gare Saint-Lazare, menée par le syndicat SUD fut l'occasion pour certains d'évoquer l'anarcho-syndicalisme, alors qu'en fait ses militants viennent en grande partie de trotskysme d'Olivier Besancenot.

L'anarcho-syndicalisme, qui connu un succès certain au début du XXe siécle, a le mérite de n'être pas inféodé à un parti politique, contrairement, par exemple, à la C.G.T. bras armé du Parti communiste français.

Comme je l'ai écris dans mon modeste ouvrage "L'Anarchisme : une utopie nécessaire ?",L'antiparlementarisme est une des constantes de l'anarcho-syndicalisme. En cela il se distingue des organisations réformistes (FGTB et CSC en Belgique) ou communiste (CGT en France).
Soyons clair, cette tendance de l'anarchisme ne représente pas une menace sérieuse pour les autres syndicats. Ni pour le patronat. En Belgique ses militants se comptent sur les doigts des deux mains. En France ils sont quelques centaines, même si deux ou trois mille sympathisants défilent derrière le drapeau noir et rouge, en de rares occasions.

Ce que les syndicalistes anarchistes reprochent aux autres syndicats, c'est plus particulièrement leur colaboration avec des partis politiques. Pour prendre l'exemple du Royaume de Belgique, on parle, en ce qui concerne la FGTB de "syndicat socialiste".

Le slogan de l'anarcho-syndicalisme  : "Le salariat est la forme moderne de l'esclavage !", formule née en 1905 lors du Congrès d'Amiens de la CGT, qui n'était pas inféodée au Parti communiste, et pour cause : il n'était pas encore né !

L'anarcho-syndicalisme entend former les travailleurs, et non seulement revendiquer. Il veut "conscientiser". Fernand Pelloutier (1867-1901), fondateur des Bourses du travail, disait "nous devons être des amants passionnés de la culture de soi-même".

Aujourd'hui les anarcho-syndicalistes, en France, sont divisés en "pragmatiques", les plus nombreux, et "orthodoxes", ces derniers n'ayant plus guère d'influence. Ils sont regroupés, en ce qui concerne la tendance "pragmatique", dans la Confédération nationale du travail (CNT), laquelle a quelques délégués dans des comités d'entreprise, où la CGT leur mène la vie dure. Ils ont été exclus de l'Association internationale du travail (AIT), ce dont ils semblent ne guère se soucier.

En Belgique, quelques courageux militants tentent, sans succès, de relancer l'anarcho-syndicalisme, avec le Coordination autonome des travailleurs (CAT). La CAT a tenu un premier congrès, passé inaperçu, en 1998.

Les anarchistes se doivent de se poser des question, notamment celle de savoir si leur lutte ne serait pas plus utile au sein des syndicats traditionnels, où ils pourraient tenter de former un fraction agissante et dynamique. Ils pourraient, mais la chose ne serait pas facile, convaincre les militants de se méfier des partis, socialiste ou ChH (les chrétiens démocrates déguisés).

Actuellement les syndicats, pour ceux qui y adhèrent, et ils sont nombreux en Belgique, servent surtout de relais pour le paiement des allocations de chômage. Comme le disait un jour un ami, ancien permanent, "si cette situation devait changer, nous perdrions une bonne partie de nos adhérents ! ". Et c'est vrai.

Des dirigeants syndicaux comme André Renard, que craignaient beaucoup de mandataires socialistes, ou Jacques Yerna, décédé il y a un peu plus d'un an, faisaient cependant tous deux partie du P.S. Mais ils n'y étaient guère appréciés parce qu'ils refusaient d'être "des hommes d'appareil". S'ils avaient été, moins bassement parfois, combattus ils seraient peut-être arrivés à faire en sorte que les organisations syndicales n'aient plus pour slogan non affiché "pas de vagues camarades, jouons à la belote !".

On peut toujours rêver... Mais les multinationales tiennent bien les choses en main, avec l'aide eficace des gouvernements. Leur arme : les menaces de délocalisation. Et  les travailleurs ont peur ! On peut les comprendre. Cependant la paupérisation des masses que prévoyait Marx, lequel haïsait les anars, est en marche. Peut-être alors un grand réveil se fera-t-il lorsque la majorité des familles connaîtra la misère. Mais cette perspective est triste...


Source: http://lerebelle.over-blog.com

Albert Camus - Anarchisme, non-violence et luttes sociales



Rendez-vous d’Été de la Nonviolence 2012 du MIR-IRG
À Bruxelles du vendredi 24 au dimanche 26 août

Anarcho-syndicalisme, Autogestion, Lutte anticapitaliste, Lutte contre le militarisme, Lutte contre les totalitarismes

L’anarchisme social se définit politiquement et stratégiquement par une politique générale d’action directe, donc d’auto- organisation, d’auto-émancipation, de libération, de construction radicalement démocratique, d’une cohérence entre fins et moyens de la lutte qui fait que les combats et les organisations d’aujourd’hui constituent une utopie combattante, concrète et critique, en résonance avec la société nouvelle que nous voulons construire.

Vendredi 24 : à 18 h. Accueil - Rencontre avec les participant-e-s et Agapes
A 20h. - Albert Camus et les Libertaires
Rencontre avec Lou Marin Auteur de : Albert Camus et les libertaires

Samedi 25 : à 9h30. Accueil
Evolution du mouvement Anarchiste depuis 1945 : Jean-Pierre Duteil
L’Anarcho-syndicalisme et l’Autogestion ouvrière : Jean-Marie Neyts
Une expérience de participation ouvrière : Johan Verhoeven
No Man’s Land: les anarchistes qui coopèrent dans des projets en dehors du mouvement anarchiste, ou des projets qui coopèrent avec des anarchistes.

Samedi 25 : à 20 h.LES LIP, L'IMAGINATION AU POUVOIR Un Film de Christian Rouaud

Dimanche 26 : de 10h. à 13h.
Formation à l’ ADN, action directe nonviolente - Consensus - Stratégies , vous avez dit stratégies !

Les REN 2012 auront lieu à la « Maison de la Paix » Rue Van Elewyck, 35 à 1050 Ixelles, près de la Place Eugène Flagey
PAF : 25 Euros : IBAN : BE15 3101 3736 5830 La participation financière ne peut être un frein à votre présence. Noter le montant que vous compter payer dans votre courriel d’inscription
Informations complémentaires : www.mir-irg.org
Inscription souhaité : diy@mir-irg.org Avec : Nom/ Prénom/ Adresse/ Code postale/ Commune/ N° téléphone ou GSM MIR-IRG : Rue Van Elewijck, 35 à 1050 Ixelles/Bruxelles – Tél. : 32.(0)26.48.52.20 - Fax. : 32.(0)26.48.69.88

Ceci-dit, les ateliers sont aussi accessible à prix libre.

jeudi 7 juin 2012

Syndicalisme révolutionnaire et anarcho-syndicalisme



Nous vous convions à une après midi de discussion sur le syndicalisme révolutionnaire et l'anarcho-syndicalisme le samedi 16 juin au PASSE-PARTOUT à 14H.

Cette rencontre sera l'occasion de se réunir, de s'informer mutuellement et d'échanger sur le syndicalisme révolutionnaire et les stratégies de luttes en Belgique, dans une ambiance détendue et collective.

Nous pensons que la situation actuelle en Belgique (réformes du chômage, stigmatisation et répression, remise en cause du droit de grève, politiques antisociales,  anti-immigré-es …) nécessite une remise en question des moyens de luttes , notamment en ce qui concerne le travail et la précarité.


Dans ce contexte, les moyens de luttes mis en avant par le syndicalisme révolutionnaire et l'anarco-syndicalisme peuvent nous aider à concevoir et renouveler nos actions. 

Le débat sera éclairé par la projection d'un film retraçant l'histoire du syndicalisme d'action directe, de la documentation et l'expérience de syndicalistes de la CNT(Confédération National du Travail, organisation anarcho-syndicaliste)



> Au programme <

14h : Auberge espagnole – apéro – papote

15h : Présentation rapide de du syndicalisme révolutionnaire et de l'anarcho-syndicalisme + projection du film « Et pourtant ils existent ; Histoire du syndicalisme d'action-directe »

16h15 : Pause clope et café

16h30 : Présentation rapide du syndicalisme de combat en Belgique + projection d'un court métrage de quelques minutes réalisé pendant la manifestation No-Border de Bruxelles« Tous les uniformes ne sont pas bleus ! »

16h45 Débat sur le syndicalisme révolutionnaire et l'anarcho-syndicalisme avec un regard particulier sur les stratégies de luttes en Belgique.

Adressse :
CSOA – PASSE-PARTOUT
8 rue hoche porte 1000- Liège, Sainte Marguerite


Google map => http://goo.gl/maps/3HQ3


A l'initiative de 
Martin (militant CNT)
Jérémie (militant anar)

jeudi 15 septembre 2011

La charrue avant les boeufs

Comme vous avez pu le constater, notre blog est relativement brouillon et ce n'est pas peu dire... Les informations qui s'y trouvent peuvent paraitre "contradictoires" (anarchosyndicalisme et représentativité) selon certains commentaires, l'ordre est inexistant, les liens pauvres, j'en passe et des meilleures.

Alors, commençons par le commencement. Petite présentation. Diverses tentatives de création d'un syndicat alternatif (style "CNT") ont eu lieu par le passé en Belgique et ce, sans succès sur le long terme. Pourtant, l'intérêt d'une telle organisation dans une société telle que la notre est indiscutable et la demande existe. Suite à des échanges de mails avec les camarades lillois de la CNT-F, il a été décidé de retenter l'expérience et d'essayer de relancer une mouvance anarchosyndicaliste ou syndicaliste révolutionnaire en Belgique. Pour se faire, du matériel a été envoyé de France (affiches, stickers, flyers, drapeaux), un mail et un blog ont été créés. A priori peu de chose mais tout ceci sans moyen.

Quelques réponses sont parvenues et quelques militants (toujours fidèles) se sont fait connaître (encore merci à eux).

Suite à un petit "sondage" envoyé aux curieux, sympathisants et militants, il a été constaté que les deux tendances de la CNT de nos voisins français existaient également chez nous, c'est-à-dire, les partisans de l'anarchosyndicalisme au sens strict du terme (AIT) et ceux d'un syndicat révolutionnaire n'excluant pas, par exemple, la participation aux élections sociales.

Ainsi, pour répondre au commentaire (justifié) laissé sur le blog, voilà pourquoi nous abordons l'anarchosyndicalisme en publiant l'article d'un camarade français et, qu'en même temps, nous abordons le sujet de la représentativité d'un syndicat.

Si, en France, la CNT a vécu un déchirement douloureux, pourquoi ne pas faire coexister les deux courants en Belgique? Les luttes sont identiques et, à quelques exceptions près, les moyens également.

Les tentatives passées n'ont pas connu le succès escompté, nous mettons maladroitement tout en oeuvre pour que celle-ci soit la bonne.

Maintenant que vous en savez un peu plus, n'hésitez pas à prendre contact: cnt.b.info@gmail.com

Salutations anarchosyndicalistes et syndicalistes révolutionnaires!

mercredi 16 février 2011

ANARCHOSYNDICALISME

L’ANARCHO-SYNDICALISME, C’EST QUOI ?


 

LA C.N.T, QU’EST-CE QUE C’EST ?


La Confédération Nationale du Travail est une organisation anarcho-syndicaliste : nous sommes la section française de l’A.I.T., c’est-à-dire que nous sommes les seuls membres français de l’Association Internationale des Travailleurs, laquelle regroupe des sections dans toute l’Europe, mais aussi en Amérique Latine et en Amérique du Nord, ainsi qu’au Japon ou en Afrique. Il est fondamental de comprendre que l’anarcho-syndicalisme n’est pas une idéologie parmi d’autres, n’est pas un ensemble d’idées toutes faites que l’on cherche à plaquer sur la réalité, mais bien au contraire que la théorie et la pratique anarcho-syndicalistes sont le fruit de l’expérience des luttes de plusieurs générations de femmes et d’hommes dont le but a été et est toujours- la transformation radicale de la société et des conditions de vie. Au centre même de l’anarchosyndicalisme, il y a donc le souci constant d’éviter tout écart entre ce qui est dit et ce qui est fait, entre ce qui est vécu et ce qui est pensé. Ni compilation de recettes révolutionnaires, ni idéologie momifiée, l’anarcho-syndicalisme est avant tout vivant et expérimental dans e sens où c’est le vécu de ses militants, leurs expériences de lutte et de vie qui engendrent la théorie et non l’inverse. Hier comme aujourd’hui, chacun, chaque anarcho-syndicaliste, chaque militante, chaque militant apporte sa contribution à l’élaboration d’une théorie et d’une pratique, sa quote-part à la construction du mouvement. Les cénétistes espagnols (c’est-à-dire les militants de la C.N.T. espagnole qui firent la révolution de 1936) avaient coutume de dire de leur organisation : "Elle m’a construit", c’est vrai, mais il faut bien sûr ajouter que chacun construit et nourrit le mouvement de son énergie. C’est donc un mouvement qui part du vécu des personnes et qui a pour objectif de transformer les conditions de vie qui nous sont faites, qui nous sont imposées. le cri de ralliement des fascistes espagnols pendant la guerre civile était "Viva la muerte" (vive la mort). Pour nous cénétistes, c’est, cela a été et sera toujours "Vive la vie !".

LA VIE, OUI ! MAIS QUELLE VIE ?


Comment changer les conditions de vie qui nous sont imposées ? comment construire des rapports sociaux fondées sur autre chose que sur la domination et son corollaire, la soumission ? comment reprendre sa vie en mains ? Toute au long de l’Histoire (révoltes d’esclaves dans le monde romain, soulèvements paysans et millénaristes au Moyen Age par exemple), les hommes et les femmes assujettis au travail et à la misère ont avec constance toujours essayé de refuser le sort qui leur était fait et ont tenté de prendre leur destin en mains. Mais ce n’est qu’à la fin du XIXème siècle que le mouvement révolutionnaire, le mouvement ouvrier, va parvenir à s’organiser et va commencer à espérer pouvoir changer les conditions de vie, à espérer pouvoir changer les rapports sociaux : la Première Internationale des Travailleurs, la première A.I.T. naît à Londres en 1864. Notons qu’au nombre de participants, il y avait Bakounine et Marx. Dès le départ, le mouvement va être déchiré entre deux tendances : les socialistes autoritaires regroupés autour de Karl Marx, et les anti-autoritaires - ou fédéralistes- autour de Michel Bakounine. Pour les antiautoritaires, ce sont le pouvoir, la domination, l’autorité qui sont le fondement même de cette société, et rien ne changera vraiment si le mouvement qui prétend révolutionner le monde s’organise lui-même de façon hiérarchique, centralisatrice, autoritaire. On sait maintenant à quelle monstruosités le socialisme autoritaire a conduit et conduit encore. Les "libertaires" d’alors avaient très bien perçu les dangers et les dérives sanglantes possibles de cette doctrine. Après le Congrès de la Haye de Septembre 1872, la rupture entre les deux courants (autoritaire et antiautoritaire) est définitive. Après ce bref rappel de l’origine historique de notre mouvement, il faut surtout parier de ses grands axes et ses grands principes.

QUELQUES GRANDS PRINCIPES


Nous sommes des partisans de la démocratie directe : toujours soucieux d’immédiateté, en tant qu’anarcho-syndicalistes, nous avons adopté la maxime "ici et maintenant". Si l’on veut que les choses changent, il faut que le pouvoir appartiennent à la base et à la base uniquement. Les assemblées générales sont donc souveraines, elles décident des orientations et des actions car nous n’avons ni dirigeant, ni permanent. Les délégués reçoivent des mandats précis et sont révocables à tout moment. Les organes exécutifs n’ont aucun pouvoir décisionnel : ils sont simplement là pour appliquer les décisions prises par les assemblées générales. On sait à quelles aberrations ont mené des organisations extrêmement hiérarchisées, centralisées. La domination, la coercition, quel que soit le drapeau derrière lequel elles se cadrent, ne peuvent aboutir qu’à la soumission, pas à l’émancipation. Nous sommes persuadés que, si l’on veut qu’il y ait des lendemains qui chantent, il faut d’abord que le présent appartienne le plus possible à chacun et à tous, pour qu’il y ait un autre futur. Seule la démocratie directe offre des garanties de contrôle de la lutte pour tous. C’est cette volonté de réappropriation de la lutte qui nous fait opter pour l’action syndicale directe, pour l’action sans intermédiaire. Nous n’avons aucune confiance dans les spécialistes de la médiation". Pour être plus précis, pour nous la conduite d’une grève appartient aux grévistes et à eux seuls. Les assemblées générales doivent être souveraines, le comité de grève ne doit avoir aucun pouvoir décisionnel, les contacts avec le patronat doivent être directs, sans passer ni par le comité d’entreprise, ni par les élus politiques. Ce n’est qu’en se réappropriant toutes ses capacités, toutes ses potentialités (souvent mises à mal par l’organisation sociale actuelle) que chacun et que tous accéderont à l’autonomie. Pour nous c’est clair "l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes."

LA SOLIDARITÉ


Le système social actuel fondé sur la domination et la soumission, sur la prise en charge et la déresponsabilisation empêche en fait, chacun, chacune d’entre nous d’accéder à un contrôle réel sur sa vie : ce n’est que dans les moments forts des mouvements sociaux, en cas de grève générale, que les gens redressent la tête et s’aperçoivent qu’ils sont tout à fait capables d’organiser la seule chose qui leur appartiennent et qui sans cesse leur échappe : à savoir l’organisation de leurs vies. Ils découvrent alors dans ces moments privilégiés, que "l’individualisme frileux" dans lequel le système voudrait les enfermer n’est que peu de choses par rapport à la richesse et à la joie de partage qu’apporte la solidarité. Pour nous anarcho-syndicalistes, la solidarité c’est la clef de voûte du mouvement, c’est le sel de la vie. Sans elle rien ne se fait, rien n’est possible. Pour nous entre compagnons de la C.N.T., elle est vécue au jour le jour sans jamais être prise en défaut. Pour nous la solidarité plus qu’un devoir, c’est un plaisir. Démocratie directe, autogestion collective directe des luttes, solidarité entre tous et par delà les frontières, voilà les grands principes de l’anarcho-syndicalisme.

NOTRE BUT


Le système capitaliste ne peut être aménagé, il faut rompre avec ce mode de fonctionnement social. Mais les moyens employés pour parvenir à ce changement doivent être en totale adéquation avec les buts poursuivis : la méthode marxiste-léniniste a échoué en faisant couler beaucoup de sang, au point que l’idée même de révolution est devenue extrêmement suspecte à beaucoup et très intimement liée à l’idée de terreur. Pour nous anarcho-syndicalistes, pour nous libertaires, aucun changement ne se fera sans adhésion massive, sans le concours volontaire et conscient de la majorité de la population. A tous les impatients graves, à toutes les élites avant-gardistes, à tous les bombophiles et dynamitomanes, à tous les détraqués de la gâchette , nous disons que nous n’avons rien avoir avec vous, la société que vous établiriez avec de tels moyens risque fort d’être cauchemardesque. Pour nous c’est clair, les promesses ou les actions d’éclats de quelques uns ne remplaceront jamais l’élan de tous.

Un militant de Quercy Rouergue

Source: cnt-ait.info